Publié le 1 avril 2022 à 12h24 - Dernière mise à jour le 4 novembre 2022 à 19h25
Marseille a fait un bond spectaculaire en matière de stockage de data: elle est aujourd’hui l’un des premiers hubs mondiaux. C’est ce que les membres de «Numeum» -association qui regroupe 2 500 entreprises du numérique dont les représentants effectuaient une visite- ont constaté.
Marseille dans le top 10 mondial
Numeum a été impressionnée par ces gros câbles sous-marins qui arrivent à Marseille et ces vastes datacenters capables de stocker des milliards de données. L’atout économique de rassembler toutes les informations est réel dans un monde qui ne raisonne que numérique et données. Marseille va devenir le 5e hub mondial prochainement. «Nos principaux clients actuellement sont Américains, c’est dire si les Google, Facebook et Microsoft ont compris l’importance de Marseille. La ville va poursuivre son développement», précise Fabrice Coquio, Président d’Interxion, un des datacenters de Marseille.Cap vers l’Afrique
Notre avenir est au Sud. «L’Afrique n’évolue pas de manière linéaire comme l’Europe. Elle fait des bonds spectaculaires. On a toute une nouvelle génération d’entrepreneurs et de créateurs africains souvent plus innovants que nous», avance Frédéric Ronal, vice-président de la CCI Aix-Marseille-Provence. Fondateur de la communauté AfricaLink et président d’Afric’Agora. Mais la donnée numérique n’est pas aussi organisée que chez nous. Or l’information est essentielle dans le monde des affaires. Elle permet d’agir. «Notre rôle est de les aider à structurer leurs data car il y a un enjeu pour le développement des entreprises africaines et en retour des nôtres».Un monde plus inclusif
L’association Numeum n’a pas choisi Marseille au hasard. Au-delà de ces datacenters, «c’est aussi une ville de contrastes et le numérique devrait permettre à terme de les réduire», indique Pierre-Marie Lehucher, le co-président de Numeum.
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