Publié le 19 janvier 2014 à 22h30 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h13
La culture serait-elle devenue le credo de la Ville grâce à MP2013 ? Considérée comme une option depuis des décennies, la culture est aujourd’hui inscrite dans tous les programmes des candidats en lice pour la place tant convoitée de maire de Marseille. Et, l’après 2013 est attendue, tant par les Marseillais que par les acteurs culturels qui entendent, enfin, prendre la place qu’ils méritent.
Après avoir rappelé le succès de l’année Capitale, les transformations de la ville et les équipements culturels qui ont vu le jour, Jean-Claude Gaudin en est venu à l’après 2013. « Il sera plus important et plus décisif pour la culture à Marseille. Nous devons le construire ensemble, au minimum pour les 10 ans qui viennent », indique-t-il. Cependant, il émet quelque inquiétude « de voir les financements public stagner, voire régresser; de savoir quelle place sera consacrée à la culture dans le cadre de la nouvelle métropole ».
Mais à ces inquiétudes, il entend répondre par un projet municipal porté par 3 engagements : « Renforcer encore la place de la culture dans le développement économique et social de Marseille ; maintenir l’effort budgétaire important consenti en 2013 : 171 millions d’euros soit 11,6% du budget de la ville et poursuivre les investissements structurants de la culture ». Et au-delà de poursuivre les efforts de 2013, il souhaite « favoriser les initiatives et le travail commun des acteurs culturels ».
Il s’inscrit également dans la poursuite des efforts entrepris pour la mise en valeur du patrimoine : « Je pense au lancement d’une réflexion de fond sur l’avenir de la Vieille Charité et du Museum ou encore la mise en valeur de sites exceptionnels comme le Fort d’Entrecasteaux que nous venons d’acheter ». Avec comme base, le même élan structurant que celui du Fort Saint-Jean .
Et dans sa lancée, à compter de 2015, il envisage l’organisation « d’une grande biennale qui mette en valeur toutes les ressources du territoire et positionne Marseille comme une grande ville événementielle ».
Il encourage les acteurs culturels à poursuivre des réflexions, porter des propositions, des innovations « en raison de 2 nécessités » qui passent par la mise en commun de moyens de travail de production et de diffusion et l’ouverture de lieux qui rapprochent certaines structures. «Les financements des collectivités territoriales encourageront les initiatives dans ce sens car une structure, un lieu, n’est plus viable ».
Patricia MAILLE-CAIRE
