Publié le 16 juin 2022 à 13h33 - Dernière mise à jour le 6 novembre 2022 à 17h53
Victimes collatérales de règlements de compte, enfants fauchés par des chauffards qui prennent la fuite. Au total 300 jeunes sont morts ces dix dernières années dans les quartiers de la ville. Des familles endeuillées, brisées, qui demandent justice et l’obtiennent rarement. Elles sont fatiguées d’entendre, mezzo voce, «ils se tuent entre eux, ça fait de la racaille en moins». 30 cercueils symboliques ont défilé dans les rues de la ville avant de rejoindre le palais de justice à l’initiative de l’association «Alehan».