Publié le 29 janvier 2014 à 23h03 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h13
De retour d’une visite à Auschwitz, Jean-Marc Coppola, tête de liste du Front de gauche aux élections municipales à Marseille, relate : « Entouré de quelque 150 jeunes et d’une délégation de la Région, j’ai passé cette journée dans les anciens camps d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne. Cette visite des lieux de la plus grande barbarie du siècle dernier, si elle suscite une émotion difficilement maitrisable, relève avant tout du devoir de mémoire, de l’éveil à la vigilance« .
Il est rentré avec la certitude « plus que jamais chevillée au corps, que les idées de rejet et de stigmatisation de l’Autre parce qu’il est différent, que le racisme et l’antisémitisme doivent être mis au ban de l’Humanité, sans les moindres compromissions ni impunité avec ses déclinaisons du quotidien« . Car, poursuit-il: « de l’opinion au passage à l’acte, le chemin est souvent insidieux et les mécanismes pervers« . Surfant sur un contexte économique, social et culturel dégradé, « les tenants de la régression avancent tels des hérauts de la famille, de la liberté d’expression, du bon sens, des intérêts moraux de la France. Leur véritable colère se tourne contre nos valeurs communes d’égalité, de fraternité, de justice sociale, de progrès émancipateur« . Jean-Marc Coppola estime que « ces individus d’une extrême violence constituent la constellation de l’extrême droite d’aujourd’hui. Qu’elle soit politique, religieuse ou associative, je la combattrai sans relâche et sur tous les terrains. A Marseille comme ailleurs, il considère que « c’est par l’éducation, la culture et la formation que nous édifierons le meilleur rempart face à l’obscurantisme, même couleur bleu marine« .