Publié le 28 juillet 2022 à 7h40 - Dernière mise à jour le 11 juin 2023 à 19h05
Battues par les Allemandes supérieures physiquement et plus efficaces en attaque, les coéquipières de Wendy Renard peuvent avoir des regrets.
Avec des si, on pourrait changer le scénario d’un match et refaire l’histoire du football. Si les coups de tête de Renard avaient terminé au fond des filets de Frohms, la France aurait disputé la prolongation. Et si les frappes de Bacha avaient trouvé la cible, la France aurait pu remporter cette demi-finale. Mais voilà, le football ne se contente pas d’hypothèses et de fictions. Il y a la froide réalité du tableau d’affichage qui sourit à l’Allemagne au coup de sifflet final.
Alexandra Popp est la bourreau des Bleues
La grande attaquante de « la Manshaft » a trompé deux fois la vigilance de la défense française. Une fois par mi-temps. Après l’égalisation de Diani sur une frappe qui a touché le bas du poteau et Frohms, Popp a inscrit le but de la victoire sur un coup de tête rageur. Les critiques vont se développer sur le coaching de Corinne Diacre qui ne sélectionne plus Amendine Henry et Eugénie le Somer, les deux meilleures attaquantes françaises. Ces deux joueuses sont en conflit avec la sélectionneuse qui ne dialogue pas avec son groupe et écarte des joueuses pour plusieurs raisons. Corinne Diacre ne supporte pas la contradiction. Il serait temps qu’elle change avant les prochaines compétitions qui attendent les Bleues.
Gilbert DULAC