Publié le 27 octobre 2022 à 11h24 - Dernière mise à jour le 13 décembre 2022 à 12h07
Le 24 novembre, veille de la Journée de lutte contre les violences faites aux femmes, l’association d’assurés Agipi organise une grande soirée au palais des congrès de Marseille pour mettre en avant les femmes. Ces femmes engagées témoigneront de leur parcours extraordinaire. Une manière de mettre en exergue celles qui se battent pour réussir et les faire connaître. Le déficit de notoriété est patent : seulement 12% des femmes connaissent le nom d’entrepreneures qui ont du succès. Qu’elles soient cheffes d’entreprises, scientifiques ou militantes associatives, ces femmes d’exception témoigneront afin d’en inspirer d’autres et de les encourager à oser. En filigrane prenez-vous en main, ayez votre autonomie c’est le meilleur gage pour éviter de subir.
Il n’y a pas de fatalité
Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Plus de 200 000 sont victimes de violences conjugales chaque année. Des violences intrafamiliales qui ont crû en période de Covid. Pourtant ce bilan n’est pas une fatalité. L’Espagne a démontré que l’on pouvait réduire sensiblement ces violences. C’est le message que voudront faire passer les personnes sur scène. Ces femmes engagées inviteront le public à oser. «L’idée sera de passer des messages sérieux tout en ne se prenant pas au sérieux avec notamment l’humoriste toulonnaise Sandrine Sarroche», résume Charles Van Haecke directeur des relations adhérents de l’association AGIPI, organisatrice de la manifestation. «On va marcher sur deux jambes au cours de cette soirée avec un documentaire réalisé avec Muriel Réus qui apporte des solutions et de l’autre côté des femmes entrepreneures comme Florence Richardson qui aidera les femmes à oser s’en sortir, à trouver une autonomie financière qui permet d’éviter de subir».
Charles Van Haecke
Passer le message
Jane Bouvier, fondatrice de «l’École au présent», s’est engagée dès le départ dans l’organisation de cette manifestation pour une raison simple: «Je le vois depuis 10 ans, dans toutes les crises les personnes qui souffrent le plus ce sont les femmes. Il faut lutter pour éviter qu’elles soient victimes de violences mais dire aussi que des solutions sont possibles. Il y a des associations qui travaillent pour mettre à l’abri les victimes de violences. L’État met aussi beaucoup de moyens, on peut appeler le 115 et être prise en charge via le dispositif PVV. Tout cela existe mais qui le sait ? Cette soirée sera l’occasion de passer le message. Que le public présent soit un ambassadeur».
Jane Bouvier
Rendez-vous à 19 heures au Parc Chanot ce 24 novembre. 
Reportage Joël BARCY
