Publié le 7 juin 2013 à 5h00 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 15h40
C’est avec « un immense chagrin » qu’Eugène Caselli (PS) a appris le décès de Pierre Mauroy, dont le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé ce vendredi 7 juin, depuis Tokyo où il accompagne le président de la République François Hollande en voyage officiel, la disparition à l’âge de 84 ans. « Aujourd’hui, un « grand monsieur » du socialisme démocratique a disparu, un homme sage, que j’ai rencontré toutes les semaines lorsque j’étais secrétaire national du PS, dont les prises de paroles étaient empreintes d’intelligence et de sens de l’Etat. Faisant preuve d’une extrême conscience dans ses responsabilités et malgré la charge de ses fonctions, il ne manquait aucune réunion du bureau national, chaque semaine. L’occasion pour nous d’échanger, simplement, avec celui qui était un pivot du socialisme français », se souvient le président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM).
A ses yeux, l’ancien Premier ministre qui a dirigé le premier gouvernement socialiste de la Ve République « laissera sa marque dans l’histoire et dans les esprits socialistes ». « Homme de la décentralisation, européen convaincu, il a toujours fait preuve de courage, de lucidité et d’un inébranlable bon sens qui faisait de lui un homme politique hors du commun », conclut Eugène Caselli.