Publié le 25 mars 2014 à 19h30 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h43
Peu après la conférence de presse organisée par Jean-Claude Gaudin lors de laquelle le maire sortant a annoncé l’accord passé avec Lisette Narducci, maire sortante PRG des 2/3 et Robert Assante dans les 11/12, Patrick Mennucci a tenu une conférence de presse au cours de laquelle, en des termes extrêmement durs, il a dénoncé cet accord. «Cette fusion est la preuve de l’alliance passée de longue date entre Jean-Claude Gaudin et Jean-Noël Guérini, que je n’ai eu de cesse de dénoncer».
Cette alliance repose, selon lui: «Sur un partage des tâches entre filous. À l’un, la Mairie de Marseille, à l’autre la présidence du Conseil général et à eux deux une seule volonté : m’empêcher de débarrasser Marseille de ces réseaux qui gangrènent, m’empêcher de changer le destin de notre ville ». Considérant : «Ce marchandage est aussi révélateur des personnes dont Jean-Claude Gaudin s’entourent. Je rappelle, pour ceux qui l’ignorent encore, que Jean-Noël Guérini collectionne les mises en examens dont l’une pour association de malfaiteur. Voilà qui sont les amis de Jean-Claude Gaudin. Ceux qui avaient un doute sur la nature de la politique que souhaite poursuivre Jean-Claude Gaudin sont désormais éclairés».
Il appelle donc «solennellement tous les électeurs des 2e et 3e arrondissements à sanctionner cette alliance scélérate en votant massivement pour la liste conduite par Eugène Caselli. Et, tous les électeurs marseillais à étendre cette sanction au-delà de ces quartiers, dans tout Marseille».
Patrick Mennucci revient sur cette alliance : «Elle démontre également qu’une partie du pouvoir dans notre ville n’est plus entre les mains des élus. Une part importante du pouvoir dans notre ville est entre les mains d’organisations non-élues, sans la moindre légitimité démocratique, aux mains d’organisations qui gangrènent Marseille, que certains, y compris les juges, n’hésitent pas à qualifier de mafia».
Il déclare : «J’ai, moi, dans cette campagne toujours refusé de rencontrer ces individus. J’ai toujours refusé de leur laisser une once d’espoir de conserver le moindre pouvoir malfaisant quand je serai maire : aujourd’hui ils tentent de me le faire payer».
Prévenant : «Demain, maire de Marseille, avec l’aide de la justice et de la police je serai celui qui s’attaquera enfin à ces forces obscures. Avec le soutien des Marseillaises et des Marseillais nous ferons de notre cité une ville propre et digne de notre République».