Publié le 26 mars 2014 à 19h52 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h43
L’agitation suscitée par la position du collectif citoyen « Changer la donne », avec à sa tête Pape Diouf «nous conduit à rappeler le sens de la décision de deuxième tour», est-il indiqué dans un communiqué
Il est rappelé : «Pape Diouf s’est engagé avec ses colistiers dans une campagne dont le but essentiel était de redonner confiance aux Marseillais dans l’action publique en affirmant comme valeurs d’engagement : la transparence, l’écoute, le dialogue et la responsabilité».
Les circonstances telles qu’elles ont été dessinées par les résultats du premier tour «nous ont confortés dans le choix de ne pas fusionner. Ce choix a été débattu avec l’ensemble des têtes de liste et a fait l’objet d’une approbation quasi unanime. Le respect de la démocratie repose d’abord sur l’acceptation du fait majoritaire, d’autant plus quand celui-ci est écrasant. Ce que quelques-uns semblent oublier, probablement parce que pour ceux-là, l’accès à des fonctions électives constitue un intérêt personnel supérieur à celui du respect des principes et des idéaux».
La position prise par les colistiers Changer la donne «repose aussi sur l’impératif de ne plus mépriser, ni tromper les électeurs, en refusant les alliances factices et contre nature. Tous sont des citoyens responsables et suffisamment éclairés pour pouvoir décider en leur âme et conscience.
Les tractations et accords passés ici ou là sont la caricature de ce que le mouvement Changer la donne refuse et à quoi il faut mettre fin. Cette illusion (honte ?) démocratique, nous n’en voulons plus et nous ne pouvons la cautionner».
Quant au Front national, « l’urgence n’est pas de stigmatiser ses électeurs mais plutôt de mettre fin à ce qui conduit à leur vote : le chômage, la grande pauvreté, les combines et affaires politiques. Le danger réel que constitue le FN doit s’affronter sur le terrain et non dans les tribunes médiatiques ou dans des accords électoraux factices qui le nourrissent».
Pape Diouf et le collectif « Changer la donne » de souligner : « Notre priorité n’est donc pas de disposer de quelques sièges qui ne nous permettront pas d’agir, mais de poursuivre le travail engagé avec les milliers de Marseillaises et Marseillais que nous avons rencontrés, avec lesquels nous avons échangé. Notre priorité est de poursuivre le travail de fond entamé il y a sept semaines, pour que chacun retrouve les voies de la citoyenneté, pour que chacun retrouve le goût de vivre et de construire ensemble. Les ateliers citoyens vont se poursuivre. Dans les semaines à venir, nous engagerons une démarche d’envergure, concrète, seule à même de véritablement et durablement changer la donne».