Élections municipales à Marseille : Marie-Arlette Carlotti (PS-EELV), Isabelle Pasquet (FG) et Michèle Rubirola, à titre personnel participent à un rassemblement citoyen dans les 4/5

Publié le 26 mars 2014 à  23h40 - Dernière mise à  jour le 29 octobre 2022 à  13h43

Marie-Arlette Carlotti, PS-EELV, Isabelle Pasquet, Front de Gauche, Michèle Rubirola et une représentante EELV (Photo Philippe Maillé)
Marie-Arlette Carlotti, PS-EELV, Isabelle Pasquet, Front de Gauche, Michèle Rubirola et une représentante EELV (Photo Philippe Maillé)
Le second tour s’annonce difficile pour la gauche dans les 4/5. Mais, Marie-Arlette Carlotti, PS-EELV, Isabelle Pasquet, Front de Gauche, et Michèle Rubirola, (qui était sur la liste de Changer la donne), à titre personnel, n’entendent pas baisser les bras. Ce Mercredi, elles participaient à un rassemblement citoyen pour inviter les citoyens à se mobiliser. Rappelons qu’au premier tour Bruno Gilles (UMP-UDI) avec 41,74% devance largement Marie-Arlette Carlotti (PS-EELV), 25,11%. Jean-Pierre Baumann (FN) 17,62 %, Isabelle Pasquet (FG), arrive en quatrième position avec 7,84% tandis que Michèle Blanc-Rubirola (DVG) obtient 5,15%. Marie-Arlette Carlotti indique avoir entendu le message du premier tour : « La colère je la comprend. Mais on ne construit pas sur la colère. Or, lors de ce second tour il doit être question du rebond de Marseille. Car nous ne voulons plus de l’immobilisme qu’inflige Jean-Claude Gaudin à cette ville. Nous ne voulons plus voir la cité plongée dans la misère, la précarité. Nous voulons la justice, l’égalité pour cette Marseille fraternelle que nous aimons, celle des Marseillais qui viennent des quatre coins du monde poussés par la misère, les guerres, les exterminations. C’est ensemble qu’il nous faut nous lever contre l’immobilisme du maire sortant et contre le Front National ». Et de lancer : «Nous sommes trois femmes dans ce secteur qui voulons que les choses changent. Et nous allons chercher les abstentionnistes pour leur dire que, s’ils ne veulent pas d’une ville qui décline, ils doivent venir voter dimanche, après il sera trop tard ». Pour Isabelle Pasquet il est clair qu’ « aucune voix de gauche ne doit manquer dimanche à la liste PS-EELV-FG. Je veux dire aux électeurs du Front de Gauche qu’on ne peut pas laisser la droite et l’extrême droite aux manettes de cette ville». Alors que Michèle Rubirola appelle à voter «pour la liste conduite par Marie-Arlette Carlotti, une femme de conviction, une amie, une femme intègre». M.C

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