Publié le 4 avril 2014 à 23h30 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h43
Après un discours très remarqué au sein de l’hémicycle ce vendredi 4 avril lors de la séance extraordinaire du Conseil municipal qui a vu l’élection de Jean-Claude Gaudin, Jean-Marc Coppola s’est à nouveau exprimé au sortir de la séance.
Avec seulement deux élus, Jean-Marc Coppola et Valérie Diamanti, le Front de gauche n’est plus à même de former un groupe. Mais, indique l’élu: «Nous ne rejoignons pas le groupe socialiste, notre expression sera libre dans cet hémicycle». La connaissance des dossiers, fer de lance des élus Front de gauche, va se poursuivre à l’échelle de la ville. « Nous allons continuer les réunions pour étudier les rapports et les dossiers. Poursuivre les initiatives, rassembler, mobiliser autour des sujets que l’on a portés pendant la campagne», indique-t-il. Précisant que toutes les forces militantes sont présentes. « Nous ne sentons pas seuls».
Il aborde ensuite la question du résultat de ces élections, l’abstention en tête : «Nul ne saurait être fier de cette situation qui marque une crise profonde de notre démocratie et appelle de la part de tous les élus beaucoup d’humilité». Pointant également le mode de scrutin : « Au premier tour Jean-Claude Gaudin rassemble 5 fois plus d’électeurs et se retrouvent avec 30 fois plus d’élus… ». Regrettant de fait la proportionnelle.
Il revient sur le FN : «20 élus, on ne peut pas s’habituer à ce parti qui vise simplement à diviser. Nous le combattrons dans l’hémicycle, nos institutions et sur la place publique.»
A propos des 13/14, il considère : «Cette mairie n’est pas l’apanage d’un parti. On ne la stigmatisera pas et nous irons dans le sens de l’intérêt général avec une attention particulière, une solidarité ».
Et Jean-Marc Coppola de prévenir : « Nous ne sommes pas abattus mais très offensifs ».
Patricia MAILLE-CAIRE