Publié le 12 avril 2014 à 22h00 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h43
Marseille avait ce samedi 12 avril de quoi faire pâlir les plus grandes cours européennes et au-delà. La densité de princesses au mètre carré était en effet impressionnante et magnifiée par le Vieux-Port. Et pour la sécurité on n’avait pas non plus lésiné sur les moyens entre les superman, superwoman, shérifs, corsaires et autres forces de l’ordre intergalactique. De quoi mettre le monde de l’envers, cela tombe bien, c’est le thème de cette édition 2014 du Carnaval, en lien avec l’exposition temporaire présenté au Mucem jusqu’au mois d’août.
Un monde à l’envers, qui sait, pour peut-être, le remettre à l’endroit.
Alors, voilà une fourmi de 18 mètres qui passe, de quoi allez voir sur la lune ce qui se passe, mais les chroniques sont martiennes et point lunaire. Monde à l’envers, ce sont des quartiers Nord que viennent les faiseurs de Roi… En clair, il était question du monde tel qu’il va. Invitation à penser, comme à panser en ces temps de crise, et tout cela dans un esprit de fête. Esprit du carnaval, esprit du fou du Roi. Rituels initiatiques carnavalesques, protocoles imaginaires et festifs sont mixés dans le respect des règles du genre : la subversion des codes, l’inversion des valeurs, la célébration du paradoxal, l’affirmation du contradictoire à la recherche du sens caché du sens dessus dessous.
Et puis, comme toujours dans ces fêtes marseillaises, une belle ambiance, des rêves dans les yeux des enfants et des parents.
Et comme ce défilé mettait la ville à l’envers, il pleuvait sur Marseille la solaire le temps du cortège… une pluie de confettis.
Destimed