Publié le 10 mai 2014 à 23h30 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h43
Depuis 2006, chaque 10 mai, date de l’adoption au Parlement de la loi Taubira, se tient la Journée nationale des Mémoires de la Traite, de l’Esclavage et de leurs Abolitions. A Marseille, cette année, une cérémonie s’est tenue sur le quai d’Honneur face à l’Hôtel de Ville de Marseille en présence de Jean-Marc Ega, Président d’honneur du Collectif Paca pour la Mémoire de l’Esclavage, Avi Assouly, Conseiller régional, représentant le Président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur ; René Olmeta, Vice-Président du Conseil général représentant le Président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Gérard Vitalis, adjoint au maire des 6e et 8e arrondissements représentant le Maire de Marseille, Louis Laugier, Sous-Préfet, Secrétaire général de la préfecture des Bouches- du-Rhône, représentant le Préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Préfet des Bouches-du-Rhône.
Un public nombreux s’est rassemblé sur le quai d’Honneur. Moment d’émotion partagé au son du djembé de Coulybaly lors de la lecture par des enfants de la Convention du 16 pluviôse an II (4 février 1794) et des articles 1, 2 et 3 de la loi Taubira. Et notamment lors de la mémoire évoquée de Louis Delgrès, héros de la lutte contre le rétablissement par Napoléon de l’esclavage aboli en Guadeloupe en 1794; mort sans capituler avec trois cents combattants à Matouba le 28 mai 1802 « pour que vive la liberté ». De se souvenir de cet appel de Louis Delgrès : « Citoyens de Guadeloupe, … la résistance à l’oppression est un droit naturel, la dignité même ne peut être offensée que si nous défendons notre cause : elle est celle de la justice et de l’humanité ».
P.M.-C.