Publié le 3 juin 2014 à 15h11 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h52
Une vieille rumeur populaire dit que lorsque l’on rêve la mort d’un être vivant, sa durée de vie se rallonge de dix ans. Et lorsque le nom de Bernard Foccroulle, l’actuel directeur du Festival International de musique et d’art lyrique d’Aix-en-Provence est apparu, lundi soir, à la télévision, sur l’écran triste de la 24e cérémonie des Molières où défilait, aussi tristement, la liste des artistes défunts des mois écoulés, passé le moment de stupeur et de choc, on s’est dit qu’il y avait forcément une erreur.
Bernard Foccroulle était en pleine forme, il y a quelques jours, pour enregistrer ses compositions sur l’orgue d’une église du Lubéron; et lorsque nous l’avons rencontré samedi dernier, en fin de journée, après la représentation de « La Colombe, le renard et le héron » pour l’ouverture d’Aix en juin, il était souriant et détendu. Un drame était-il arrivé ? Renseignements pris, Bernard Foccroulle va très bien, merci pour lui. Juste fort agacé de cette péripétie pour le moins déplaisante.
Et si dix années se rajoutent sur sa ligne de vie à chaque appel téléphonique reçu, hier, au Festival d’Aix-en-Provence pour s’inquiéter de sa santé, il est quasiment devenu immortel ! Tant mieux pour la musique… Et pour lui. Et pour nous qui pourrons encore l’écouter longtemps !
Michel EGEA