Publié le 26 juin 2014 à 22h34 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Rien ne va plus. Le mouvement social est en marche à Marseille. Les salariés de la SNCM, en grève depuis mardi contre le démantèlement de l’entreprise maritime, sont dans l’attente du résultat du Conseil de surveillance qui se tient ce vendredi. Ils ont été rejoints par les dockers de Marseille-Fos qui ont relayé localement le mouvement national de la CGT contre le Pacte de responsabilité du gouvernement. Toujours aussi déterminés, les intermittents du spectacle poursuivent le mouvement après l’agrément par le gouvernement de la nouvelle convention d’assurance-chômage qui entrera en vigueur ce 1er juillet. Onze ans exactement après la promulgation du protocole contesté de 2003. Et, il n’est pas coutume de les voir brandir des banderoles mais les avocats ont également manifesté devant le Palais de justice. Leurs revendications s’inscrivent dans «une justice pour tous». Il est avancé: « Plus de 9 millions de personnes en France ne peuvent accéder à la justice par leurs propres moyens et dépendent d’une prise en charge par l’État, c’est l’aide juridictionnelle. Aujourd’hui, elle est en danger car l’État n’a pas su faire évoluer le budget qu’il lui consacre. Et de s’insurger : « Si le gouvernement ne réagit pas maintenant, nous connaîtrons demain une justice à deux vitesses où chacun sera défendu en fonction de ses seules ressources. Et nous ne voulons pas de cette justice là.» Effectivement rien ne va plus.
Patricia MAILLE-CAIRE
