Publié le 19 juillet 2014 à 1h58 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 17h57
«Le contrat local de propreté vient d’être approuvé par le Conseil Communautaire de ce 18 juillet 2014. Il comporte un certain nombre de mesures concernant l’organisation du travail de la propreté». FO en prend acte, tout en rappelant que «le maintien du Service Public de la Propreté est une priorité». Le syndicat a aussi défendu les principaux acquis des personnels, «dont la pratique d’un «fini-parti», exigé par la pénibilité et les conditions de travail, et.. le maintien des cantonniers à MPM». Le syndicat souligne enfin que «le pari de la propreté se prend à plusieurs…»
De fait, FO a tenu «son rôle de syndicat responsable, sur son terrain d’indépendance, en s’attachant à maintenir, depuis le début des négociations, le cadre d’un dialogue social qui, s’il était parfois difficile, n’en était pas moins toujours constructif». En revanche, il rappelle que «la Propreté est l’affaire de tous et qu’il s’agit aussi de demander des efforts considérables à tous les acteurs de ce dossier : population, commerçants, CIQ…»
Par ailleurs, poursuit-il: «Lors du Conseil communautaire, ce vendredi, les incohérences de l’opposition ont fait la preuve, une nouvelle fois, que la « gauche » marseillaise n’avait toujours pas intégré le vote de la population!»
Enfin, FO a pu constater que «les pollueurs sont souvent les premiers à décrier la saleté (ex : les commerçants de Noailles…)».
Le syndicat attend donc du Président des mesures énergiques et coercitives «contre l’incivisme chronique qui gangrène notre ville et relativise d’emblée la portée des efforts supplémentaires demandés au Personnel ».
Et le syndicat de conclure en citant le secrétaire général des municipaux, Patrick Rué: «A Marseille il n’est pas très difficile de faire la Ville propre mais il est très compliqué qu’elle le reste. Désormais le fini-parti ne pourra plus être l’alibi qui cache l’incivisme chronique d’une partie de la population».