Publié le 30 septembre 2014 à 19h30 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h12
Quand sonnent les sirènes, chaque premier mercredi du mois à midi net, le rituel urbain inventé par Lieux publics – Centre national de création, se met en action. Ce mercredi 1er octobre le Parvis de l’Opéra de Marseille sera investi par la Compagnie d’Elles pour un extrait de sa future création Une Fuite…, une pièce pour sept fuyards, une ballerine et un cheval, librement inspirée du roman de Bernard-Marie Koltès, La Fuite à cheval très loin dans la ville. Exploration circassienne de l’«espace catastrophique» empreint d’errance et de désolation, Une fuite…, verra le jour en juin 2015, dans une forme déambulatoire audio-casquée.
Deux sœurs jumelles : Félice et Barba. Un accident cardiaque. Un cheval. La sirène.
Barba sait que la sonnerie sera terrible et lui dévissera le cerveau. Il faut qu’elle se réveille. La sirène lancera un hurlement qui fracassera la ville. Mais Félice reste immobile comme engluée.
Sirènes et midi net, rituel urbain inventé par Lieux publics : « Les Sirènes se suivent… et ne se ressemblent pas ! »
Depuis dix ans, chaque premier mercredi du mois à l’heure où sonne la sirène de la protection civile, à midi (net) donc, une compagnie propose une création qui se mesure à ce signal sonore urbain, avec ce qu’il véhicule comme imaginaire, entre guerre et divinité aquatique, entre glissendo musical et oiseaux hurleurs engloutissant les marins de l’Odyssée…
Plus d’info: Compagnie d’Elles – Lieux Publics .