Publié le 1 octobre 2014 à 22h30 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h12
Les intermittents du spectacle ont mené des actions, au niveau national, ce mercredi 1er octobre à Marseille, Paris ainsi que dans une quinzaine de villes. Ils exigent un «calendrier précis et contraignant » de discussions sur leur régime d’assurance chômage, mais sans mobiliser autant qu’avant l’été.
A Marseille, c’est un appel unitaire des chômeurs, intermittents, précaires, intérimaires contre l’application en ce 1er octobre de l’accord UNEDIC d’assurance chômage du 22 mars qui a été lancé. Il s’agissait de participer à un rassemblement charivari à 10 heures devant le palais Longchamp, pour dénoncer une convention UNEDIC «non acceptable et non applicable en l’état, dans la droite ligne des plans d’austérité dictés par le MEDEF, et qui est sensé réaliser 2,5 milliards d’économies sur les droits des chômeurs, alors que 25 milliards des cotisations sociales patronales restent dues». Le rassemblement s’est transformé en un cortège qui s’est rendu au Pôle Emploi de la Belle de Mai qui a en charge les intermittents. Les manifestants de dénoncer: «Les dysfonctionnements du fait de la désintégration et de la déshumanisation de toutes les caisses sociales (CAF, Pôle emploi, Caisses de retraite, Sécurité sociale…). »
Une journée d’actions qui s’est déroulé à la veille d’une nouvelle réunion de concertation sur la «refonte» du régime des intermittents.