Publié le 9 octobre 2014 à 21h59 - Dernière mise à jour le 29 octobre 2022 à 13h44
Guy Teissier, le président de MPM, accompagné de nombreux élus de la ville de Marseille ainsi que de Maxime Tommasini, le président de la RTM a visité le chantier du tramway, rue de Rome, dans le centre ville de Marseille. Il a pu annoncer à cette occasion que le gros du chantier serait fini début décembre, les barrières seront enlevées, ce qui permettra aux commerces de fonctionner pour les fêtes. Les travaux de finition, quant à eux, sont prévus de janvier à mars prochain et la nouvelle ligne T3 sera en service au premier trimestre 2015. Fin juillet, il avait organisé une réunion avec les représentants des commerçants de la rue de Rome. Très touché par leur situation difficile liée aux travaux, il leur avait alors réaffirmé la mobilisation des équipes de MPM pour accélérer tant la finalisation du chantier que les procédures d’indemnisation qui lui sont liées.
Depuis, la cadence sur le chantier s’est accélérée, les entreprises œuvrant, depuis le 15 septembre, de nuit pour que la majeure partie des gros travaux soit terminée mi-décembre afin que les commerçants puissent accueillir leur clientèle plus sereinement durant la période des fêtes de fin d’année. A mi-parcours entre sa première visite estivale et la trêve de Noël, le Président de MPM a pris l’initiative de revenir sur le site pour s’assurer de l’état d’avancement du gros œuvre du chantier.
La colère, l’exaspération, sont grandes dans cette rue de Rome. Guy Teissier l’entend, il va jusqu’à lancer : « Il y a des retards qui peuvent se comprendre, là, nous sommes entrés dans inacceptable. Ce n’est plus un chantier, c’est une situation cataclysmique».
Imène Cavalli, chef de projet maîtrise d’œuvre revient pour sa part sur la complexité de ce chantier. «Il comprend une partie étroite, jusqu’à la Place de Rome, puis une avenue classique, sur lesquelles nous planterons des arbres et qui comprendra une voie de circulation et la ligne de tram. La difficulté technique à laquelle nous avons été confrontés dans la partie étroite est un émissaire, un gros collecteur d’eau, datant du 19e siècle, que nous avons été obligés de protéger par des travaux complexes. Ce fut notre principal problème. Puis, la rue de Rome étant un axe principal, elle l’est aussi pour tous les réseaux (EDF, RTE, Telecom, eaux, eaux usées). C’est, enfin, un axe important pour les pompiers donc, 24 heures sur 24, nous avons dû laisser un passage libre. Maintenant nous en avons fini avec les travaux compliqués. Il ne reste plus que ceux, sans surprises, en surface».
Christophe Fayel, architecte-urbaniste d’ajouter: «Nous sommes là dans une Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager liée à la qualité du bâti existant d’où le choix du pavé dans certaines zones ce qui ajoute de la longueur au chantier ».
Michel CAIRE