Publié le 24 avril 2013 à 20h00 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h49
Après les syndicats de l’usine de Gémenos la semaine passée, c’est l’ancienne ministre Marie-George Buffet (PCF), députée de la Seine-Saint-Denis, qui a à son tour adressé un courrier au président de la République pour l’alerter « sur la situation des salariés de Fralib et du dossier qui les oppose au groupe Unilever pour la poursuite des activités de leur entreprise ». « Ce dernier refuse en effet de mettre en œuvre la décision de justice prise par la Cour d’Appel d’Aix-en-Provence le 28 février qui annule le troisième Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Par ailleurs les salariés sont aujourd’hui victimes d’un véritable chantage qui menace de les priver de tout revenu fin avril. Ces derniers m’ont confirmé, lors d’une récente rencontre que j’ai eue avec eux, qu’ils comptaient sur les engagements que vous avez pris à leur égard pour sortir de l’impasse dans laquelle ils se trouvent aujourd’hui face au groupe Unilever », rappelle Marie-George Buffet à François Hollande.
Et l’ancienne ministre d’en appeler à l’intervention du chef de l’Etat sur ce dossier « afin que soient ouvertes de véritables négociations entre le groupe Unilever et les salariés autour, notamment, de la mise en œuvre de leur projet alternatif qu’ils ont élaboré pour la poursuite de la production de leur entreprise ». « Ce dossier touche en effet à la poursuite d’une activité économique importante pour la région concernée mais aussi pour le redressement productif de notre pays », insiste la députée de la Seine-Saint-Denis dans ce courrier adressé au président de la République.