Publié le 16 août 2013 à 22h51 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h49
Les partisans du président déchu Mohamed Morsi ont manifesté ce vendredi 16 août au Caire et dans plusieurs grandes villes pour dénoncer la répression sanglante menée, ce mercredi, par la police et l’armée contre les pro-Morsi. Une coalition islamiste égyptienne a elle, appelé à de nouvelles manifestations dès samedi et prévenu qu’il y aurait des défilés « tous les jours » après de nouveaux rassemblements meurtriers dans toute l’Égypte qui ont fait au moins 70 morts.
Pour justifier la répression, le premier ministre égyptien, Hazem El-Beblaoui, a affirmé dans un communiqué que « ses membres, les forces armées, la police et le grand peuple d’Égypte sont unis pour combattre le complot terroriste malveillant ourdi par les Frères musulmans ». Les forces armées avaient été autorisées par le gouvernement à ouvrir le feu sur quiconque prendrait pour cible la police ou les institutions publiques, comme ce fut le cas jeudi au Caire et dans le Sinaï.
La société égyptienne est de plus en plus divisée, sur fond de haine fratricide, les opposants aux islamistes parlent de ces derniers comme « des terroristes » et les islamistes crient « vengeance ».