Publié le 20 août 2013 à 13h32 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h49
« A Marseille, la spirale infernale de la violence est encore montée d’un cran », s’inquiète le président de MPM, Eugène Caselli, dans un communiqué. Communiqué dans lequel il rappelle : « A côté des trafiquants de drogue qui se livrent une guerre sans merci, on constate que de plus en plus de jeunes désocialisés et violents se comportent en société comme si la loi de la bande était supérieure à la loi de la République. Aujourd’hui les services publics, hier les Catalans, les transports, les éboueurs, aujourd’hui l’hôpital et les urgences ne sont plus à l’abri des conséquences de cette dérive. Au contraire, ils sont en première ligne. Pour être en charge d’une collectivité territoriale, je sais bien que les politiques mises en place prennent du temps pour donner leurs pleines mesures, que Manuel Valls a donné des moyens supplémentaires en effectifs, et que la mairie n’a pas fait ce qu’elle devait depuis 18 ans en matière de Police Municipale. Mais l’accumulation des faits prouve que les moyens mis en œuvre ne sont toujours pas suffisants. Je ne peux accepter que nos conducteurs de bus, nos surveillants de plage, nos agents de nettoiement et nos urgentistes soient les otages et les victimes de cette violence. Ce n’est pas faire de la surenchère de dire que Marseille vit une situation exceptionnelle et de demander au gouvernement d’apporter des réponses avec des moyens adaptés à cette situation. Il est temps de changer de braquet ! »