Publié le 20 août 2013 à 19h25 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h49
Dans un communiqué Patrick Mennucci, député, maire du 1er secteur de Marseille et candidat aux primaires socialistes, évoque les « annonces fortes formulées par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault » ce mardi lors de sa visite à Marseille. « Des annonces fortes pour notre ville et sa métropole, des annonces qui vont changer la vie de centaines de milliers d’habitants de notre territoire. Les annonces de l’affectation à Marseille d’une compagnie de CRS, de 24 policiers supplémentaires de la police judiciaire et du contrat de métropole, qui sera précisé en octobre, sont pour moi une satisfaction immense pour de multiples raisons. D’une part, car elles donnent raison à ceux qui, comme moi, ont tenu bon dans le débat visant à créer la métropole Aix-Marseille. Après le vote de l’article 30, instaurant la métropole d’Aix-Marseille, j’avais rappelé que ce vote n’était qu’une étape et que la métropole se ferait par les actes. Aujourd’hui les actes sont là. D’autre part, c’est une satisfaction, puisque après des années d’abandon de notre ville par l’État et par la municipalité de Jean-Claude Gaudin, une main est enfin tendue à Marseille. Depuis septembre 2012, le gouvernement a déjà fait beaucoup pour Marseille : emplois francs, métropole, augmentation des effectifs de la police nationale, réouverture de classes dans les écoles de la ville… Ces réalisations, ajoutées aux annonces d’aujourd’hui sont une démonstration très claire de la volonté du gouvernement d’aider et de redresser notre ville. Enfin ces annonces sont une satisfaction car elles s’inscrivent parfaitement dans la méthode globale que j’appelle de mes vœux depuis de long mois. La méthode globale c’est considérer que la réponse à l’insécurité ne peut être uniquement policière et que pour régler les problèmes que rencontre notre ville aujourd’hui, nous devons également intervenir fortement sur le terrain économique et sur la question scolaire. Mais dans le combat pour le redressement de Marseille, le gouvernement ne pourra réussir seul. Il ne pourra pas réussir sans une action forte et déterminée de la municipalité. Pour sortir de l’ornière, Marseille a besoin d’un maire prenant la responsabilité de la sécurité dans sa ville, d’un maire réorganisant le secteur de la prévention. Marseille a besoin d’un maire œuvrant au développement du port, du tourisme ; d’un maire allant à la rencontre des investisseurs étrangers pour les inciter à venir s’installer à Marseille. Enfin Marseille a besoin d’un maire qui fera de l’école la priorité des priorités, d’un maire capable de redonner une nouvelle ambition à l’éducation dans notre ville. »