Publié le 8 novembre 2014 à 23h37 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h24
«Le pire ennemi de l’Homme c’est l’ignorance», c’est par ce proverbe arabe que Jean Roatta, adjoint au maire (UMP) de Marseille, délégué à la Coopération euro-méditerranéenne tient à signifier toute l’importance qu’il accorde à la Semaine économique de la Méditerranée qui vient de se dérouler dans la cité phocéenne. «Cette semaine m’a beaucoup appris. Tout le monde parle de la Méditerranée, de l’immigration, rares sont ceux qui veulent comprendre. Alors, oui, certains auraient dû venir ici. Mon regret est de ne pas avoir vu plus d’élus, car il fallait être là, participer avec humilité, respect, un mot qui, malheureusement quitte le vocabulaire. Alors je remercie le Président Vauzelle pour les moments extraordinaires que j’ai pu vivre dans cette Villa Méditerranée. J’ai passé quatre ans au Parlement européen et c’est vrai que l’Europe a longtemps oublié la Méditerranée, un effort supplémentaire est fourni pour la période 2014-2020 mais c’est encore insuffisant».
Concernant le thème de l’année, le tourisme, il reconnaît son importance : « Sur un plan économique, bien sûr, mais aussi par les possibilités de rencontres qu’il permet. Et, pour éviter les excès, il faut un développement harmonieux. Le tourisme durable est une pertinence, une chance, au Sud, mais aussi au Nord, car nous aussi nous avons un arrière-pays peu connu, et qui pourtant recèle des trésors ».
Il n’omet pas de signaler, l’importance de Marseille Provence 2013, «toute la part que la rive Sud y a pris, nous allons être en 2017, Capitale européenne du sport, il faut, là encore, travailler avec le Sud, profiter de l’occasion pour y développer tout un nombre de sport, pour les populations locales, la jeunesse mais aussi le tourisme».
Il poursuit : «Jean-Claude Gaudin, tout comme Michel Vauzelle, souhaite que Marseille devienne la Capitale méditerranéenne de la France -et la Villa Valmer a également toute sa partition à jouer-. C’est un enjeu fondamental, pour la France mais aussi pour l’Europe et la Méditerranée. Et alors, le champ des possibles peut s’ouvrir. Il y a eu le rêve américain, si on se mobilise, travaille ensemble, on crée une dynamique, je suis persuadé qu’un rêve méditerranéen peut naître. D’autant que, pendant toute la semaine il nous a été donné d’écouter des jeunes bénévoles parler de la Méditerranée, de leur engagement, leur passion. Et une évidence s’impose : la Méditerranée n’est pas notre passé mais notre avenir».
Michel CAIRE