Publié le 31 août 2013 à 10h10 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h48
Christophe Masse (PS), candidat aux primaires socialistes à Marseille, n’a pas manqué de réagir à la décision de la justice européenne de rejeter, ce vendredi 30 août, une demande de sursis à exécution d’une décision à l’encontre de la SNCM. Il rappelle que cette démarche faisait suite « à l’annonce il y a quelques mois par la Commission Européenne de pénaliser la SNCM pour des aides publiques perçues « non justifiées » selon la commission », soulignant que « le gouvernement français avait rapidement et judicieusement réagi en attaquant cette décision en référé par un sursis à exécution, et sur le fond ». « Aujourd’hui, la Justice européenne a rejeté ce sursis à exécution de manière incompréhensible, juge Christophe Masse. Dans cette conjoncture ou planent à la fois : la décision de l’Assemblée de Corse pour la DSP, la commission d’enquête au sujet de la privatisation de 2006, et une nouvelle gouvernance actionnariale à mettre en place, cette annonce, même si elle n’est aussi qu’une demi-surprise et n’impose aucune obligation directe à la SNCM, mérite qu’on s’y attarde. »
Et le candidat aux primaires socialistes d’estimer qu’« elle va nécessiter un front commun politique et économique à Marseille et en Corse ». « Nous savons les milliers d’emplois directs et induits par la Compagnie, ainsi que les efforts faits depuis des mois par la Compagnie et les marins pour préserver leur outil de travail. Je lance donc l’appel de ce front commun afin que nous puissions rapidement rencontrer avec la Direction et les syndicats de la SNCM les responsables gouvernementaux et poser les bases d’une construction commune et pérenne à la SNCM », souligne Christophe Masse.