Publié le 2 septembre 2013 à 15h08 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h48
La scène qui s’est déroulée tôt ce dimanche 1er septembre au matin dans le quartier de l’Opéra, dans l’hyper-centre marseillais, n’a pas manqué de faire réagir Christophe Masse (PS), candidat aux primaires socialistes dans la cité phocéenne. « A la suite d’une altercation dans une boîte de nuit entre deux bandes, des jeunes sont allés chercher des armes et sont revenus deux heures plus tard pour en faire usage. Froidement. 34 douilles retrouvées, 3 blessés… Ce drame, ajouté aux faits divers qui, cet été encore, ont frappé notre cité, traduit l’urgence de solutions. L’urgence de saisir et d’appréhender la violence urbaine à la racine, par mille bouts, sous toutes ses formes », souligne le candidat aux primaires citoyennes.
Aujourd’hui, « afin de dépassionner le débat », Christophe Masse ne veut « accabler le bilan de personne ». « La majorité municipale semble enfin avoir pris conscience de la nécessité d’augmenter les effectifs de police municipale, et le gouvernement vient de nous octroyer des moyens supplémentaires : 24 policiers d’investigations et une compagnie de CRS. Bien sûr, il faudrait davantage de force de l’ordre à Marseille. Je l’ai toujours dit. Mais je dis aussi que nous devons traiter plus loin encore le problème de l’insécurité à Marseille, dans sa globalité, sans pour autant trouver la moindre excuse aux meurtriers qui doivent être poursuivis et condamnés avec la plus grande fermeté », explique le conseiller municipal d’opposition.
A ses yeux, « l’emploi, l’éducation, l’aide au soutien scolaire, le soutien aux parents, le logement, la sécurité, la prévention, notamment aux addictions, le rééquilibrage des services publics sur le territoire » ou encore « la lutte contre la grande pauvreté » sont « autant de sujets qui appellent une réflexion de fond ». « Une réflexion qui doit impliquer l’ensemble des acteurs : les habitants, les professionnels sur le terrain, les institutions, les élu(e)s, l’Etat. Ce temps de débat nous pouvons le créer. Les primaires citoyennes des 13 et 20 octobre nous en offre la possibilité, qu’elles ne soient pas le terrain de jeu de la sécurité mais qu’elles nous permettent au contraire d’ouvrir une brèche dans cet univers politique hyper-professionnalisé, ou la précipitation de boucler un programme l’emporte trop souvent sur la réflexion et l’échange. Il ne tient qu’à nous », estime Christophe Masse.