Publié le 11 novembre 2014 à 10h17 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h24
Bernard Morel, le président d’Euroméditerranée rappelle que la semaine se déroule sur le périmètre d’Euromed «des journées dont nous sommes toujours partenaires. Et c’est logique puisque ce projet, lancé par l’État en 1995, engagé avec les collectivités territoriales, naît à l’heure du processus de Barcelone. Et nous ne sommes pas seulement des aménageurs, dès le départ Euromed devait permettre à Marseille de jouer un rôle de pôle d’échange entre l’Europe et la Méditerranée».
Doté d’un statut d’Opération d’Intérêt National, outre l’État, elle comprend la Ville de Marseille, la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Conseil général des Bouches-du-Rhône.
Puis Bernard Morel de considérer: «Euromed a redéfini la façade littorale de Marseille, et, sous le présidence de Michel Vauzelle, a affirmé son ancrage méditerranéen», un axe qu’il entend poursuivre tout en insistant sur la dimension économique du projet. Il n’omet pas de signaler que cette dimension est aujourd’hui présente sur le projet avec 35 000 emplois recensés, 4 500 entreprises présentes et 3,5 milliards d’investissements. «Il faut poursuivre. Je suis très attaché au développement de l’activité économique, à la coproduction Nord/Sud. Il faut dire à nos investisseurs, à nos chefs d’entreprise qu’ils ont sur ce périmètre un domaine portuaire, logistique, un périmètre qui peut les accueillir. Il faut continuer à créer des entreprises productives dans le cadre de cette opération.Et il faut attirer du capital étranger, d’Europe comme de la rive Sud, c’est fondamental. D’ailleurs, comment ne pas citer à ce propos l’exemple d’un hôtel japonnais qui va s’installer sur Euromed, attiré par sa dimension euro-méditerranéenne».
Il revient enfin sur le fait que, Euromed pilote aujourd’hui la plus grande opération de rénovation urbaine d’Europe du Sud (480 hectares) sur un principe de transformation des grands terrains industriels sous-occupés situés en cœur de ville pour y développer de nouveaux quartiers économiques, commerciaux et résidentiels, «pour des gens aisés et d’autres qui le sont moins, dans un respect des équilibres sociaux».
Michel CAIRE