Publié le 25 septembre 2013 à 10h50 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h48
Dans un communiqué, Christophe Masse (PS) regrette l’annulation d’un débat proposé dans le cadre des Primaires socialistes par l’Association des journalistes et communicants marseillais. « J’apprends avec consternation l’annulation, pure et simple, du débat que souhaitait organiser, entre les candidats à la primaire PS, l’Association des journalistes et communicants marseillais.
En cause, des réserves émises par un ou plusieurs candidats, ou leurs représentants ? » Il interroge: « Mais de quoi avoir peur ? Le débat précédent, sur France 3, s’est pourtant très bien passé : nous avons, au contraire, su démontrer une belle unité quant à nos ambitions communes pour tirer Marseille vers le haut. Seules les idées pour remettre notre ville dans le bon sens marquaient nos écarts, soulignaient nos différences.Et c’est bien sur le fond que nous invitons les Marseillaises et Marseillais à nous départager ! » Sans débat, poursuit-il: « Comment discuter sur le fond, et comment répondre aux préoccupations des Marseillaises et Marseillais qui nous regardent? Si nous n’échangeons pas, comment, demain, faire fructifier les idées qui enrichissent le débat et conditionnent le rassemblement du 20 octobre?
Sans débat, nous tournons le dos à Marseille. » Christophe Masse estime: « Ces primaires sont, et demeurent, une parenthèse démocratique. Le débat démocratique, la transparence, la confiance dans nos concitoyens sont des méthodes que je m’efforce depuis longtemps de faire prospérer. » Il considère qu’ « il est aujourd’hui irresponsable de se taire, d’esquiver le devoir qui est celui des candidats de s’expliquer, d’échanger des solutions crédibles face aux véritables difficultés qui accablent notre ville. Remettons nos ego aux vestiaires et débattons.
Christophe Masse entend sortir de sa réserve « pour regretter certains manquements de la Haute autorité des primaires qui participent à ce climat. Que fait la HAP? Les règles d’équité ne sont pas respectées. On laisse passer et fleurir des sondages fallacieux, des dépenses irraisonnables.Cet organisme régulateur, garant de la bonne tenue de l’élection, ne favorise pas la promotion des primaires, bien au contraire. Je le déplore. Il suffit de lire la presse pour voir que la venue d’Harlem Désir, prévue pour populariser la primaire, a été complètement dévoyée de son objectif. Il est encore temps de transformer l’essai des primaires à Marseille, de faire en sorte que la mobilisation soit au rendez-vous les 13 et 20 octobre prochains. Pour cela, nous devons jouer de transparence et accepter de débattre sur le fond. »