Publié le 23 septembre 2013 à 14h00 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h48
Vendredi 20 septembre, lors du discours d’ouverture de la conférence environnementale, François Hollande a tracé la voie de la politique énergétique de la France. « A l’inverse, les deux jours de travail se sont achevés par une intervention décevante du Premier ministre, qui n’a pas acté de mesures fortes sur les autres champs de la transition écologique », déplore la Fondation Nicolas Hulot. Aussi, « pour que cette seconde conférence environnementale ne soit pas un échec », elle estime qu’« il est indispensable que des arbitrages ambitieux soient actés » ce lundi 23 septembre à l’occasion de la réunion interministérielle.
Or, la Fondation Nicolas Hulot juge que « les premières orientations retenues » par Jean-Marc Ayrault dans son discours de clôture « sont en très net recul par rapport aux nombreuses propositions innovantes discutées par les participants des cinq tables rondes ». « Pas un mot sur de nouvelles modalités de soutien aux acteurs de l’économie circulaire et de l’éco-conception… Pas un mot sur les moyens d’assurer une nouvelle dynamique sur l’évolution des métiers et des compétences dans les territoires et avec les filières… A part la contribution énergie climat, pas un mot sur de futures évolutions de la fiscalité, par exemple sur les produits phytosanitaires ou les produits éco-conçus… Pas un mot sur des modalités nouvelles de déploiement de l’éducation à l’environnement et au développement durable… Et la liste est longue », dénonce-t-elle.
Alors que se tient ce lundi après-midi une réunion interministérielle pour définir le contenu de la feuille de route gouvernementale qui sera diffusée dans quelques jours, la Fondation Nicolas Hulot appelle donc le gouvernement « à respecter le travail réalisé par les acteurs de la société au cours de ces deux jours et à rendre des arbitrages ambitieux ». « Il est encore temps d’éviter que cette seconde conférence environnementale ne se solde par un échec », insiste-t-elle.