Publié le 18 novembre 2013 à 19h08 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h46
Un homme a tiré dans le hall du journal Libération touchant un assistant photographe au thorax. Son pronostic vital est engagé. Le tireur a pris la fuite à pied.
Réactions
Eugène Caselli , président de MPM : « C’est avec émotion et stupeur que j’ai appris qu’un homme armé a ouvert le feu, ce matin, dans les locaux du journal Libération blessant très grièvement un jeune photographe après une tentative similaire contre la chaine BFM TV. Je tiens à témoigner mon soutien et ma solidarité aux journalistes face à cet acte particulièrement grave qui porte atteinte aux valeurs républicaines de la liberté de la presse. Tout doit être mis en œuvre pour retrouver ce tireur qui a semé la panique dans les rues de Paris. Face à la recrudescence des actes de violence, de racisme, d’incivilités auxquels nous assistons, nous devons rester mobilisés pour faire respecter les fondements du pacte républicain »
Jean-Marc Coppola , chef de file du Front de gauche pour les élections municipales à Marseille : « Choqué par cette nouvelle attaque à main armée contre la presse et les journalistes, je souhaite témoigner mon soutien et ma solidarité à la personne blessée, au journal Libération et à l’ensemble de ses personnels. Mes pensées vont également vers celles et ceux qui, au péril de leur vie parfois, exercent avec courage, détermination et sens des responsabilités, les métiers de l’information. Ouvrir le feu sur un média est loin d’être un banal fait-divers. C’est l’expression d’une atteinte à la démocratie et à la liberté d’informer. J’associe cet acte barbare à tous ceux qui ciblent les valeurs fondamentales de notre République. Tirer sur un journaliste relève de la même haine envers l’humain, la justice sociale ou encore l’égalité que celle qui porte les noms de racisme, xénophobie, homophobie, fondamentalisme, sectarisme… Lorsque sont ciblés une ministre noire, des journalistes, des homosexuels, la société va mal et prend un mauvais chemin. Il est temps de reparler du bon sens, celui du progrès social et de l’émancipation humaine. »