Publié le 12 décembre 2013 à 22h11 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
A propos de la SNCM, Christophe Masse (PS), conseiller municipal, indique dans un communiqué : « Le rapport d’enquête sur les conditions de privatisation de la SNCM est édifiant. En naviguant à vue à l’époque du gouvernement de Dominique de Villepin, l’État a donc hypothéqué l’avenir de ce fleuron maritime. Les errements de l’État à cette époque ont un prix : un gâchis de 450 millions d’euros qui met en cause des milliers d’emploi aujourd’hui. Les conditions de cette privatisation abracadabrantesque font naviguer la SNCM en eaux troubles depuis et c’est mensonge de rejeter la faute sur un gouvernement qui a hérité, voilà un an et demi, d’un dossier lesté par l’incompétence de la majorité précédente. Aujourd’hui, il faut impérativement trouver une solution pour sauver la SNCM et arrêter cette dérive cautionnée par un gouvernement UMP voilà huit ans. Tous les partenaires doivent être mobilisés en marge du futur Conseil d’administration de Veolia du 20 décembre qui pourrait être décisif pour la compagnie.
Et nous touchons le fond quand nous entendons le sous-capitaine d’une majorité
municipale déboussolée, Roland Blum, défendre maintenant une renationalisation de la SNCM alors que celui-là même avait défendu la privatisation d’un gouvernement de droite quand il avait décidé de se débarrasser de la SNCM. La crise terrible qui frappe la SNCM ne mérite aucune Schizophrénie. »