Publié le 17 décembre 2013 à 23h35 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
Le 19 novembre 2013, le Sénat a adopté la proposition de Loi «visant à mieux encadrer l’utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national». Elle sera présentée à l’Assemblée Nationale en janvier 2014.
Cette loi interdit, à compter du 1er janvier 2020, aux personnes publiques (dont les communes), d’utiliser les produits phytosanitaires (issus de la chimie de synthèse) pour l’entretien des espaces verts, des forêts et des promenades. Elle interdira par ailleurs, la vente des produits phytosanitaires aux particuliers à compter du 1er janvier 2022. Le législateur a choisi une mise en œuvre à moyen terme de ces nouvelles contraintes pour laisser le temps à la filière de la protection végétale de s’adapter et de trouver des solutions naturelles alternatives aux produits chimiques utilisés actuellement pour lutter contre les parasites des cultures.
Cette loi poursuit un double objectif : préserver la santé humaine et protéger et valoriser la biodiversité.
Dès 2006, la Ville de Marseille a initié, dans le cadre d’une nouvelle gestion dite « différenciée », une démarche « Zéro Phyto ». Cette nouvelle gestion a ainsi permis de supprimer, depuis 2012, l’emploi de tous les produits phytosanitaires dans ses espaces verts. Elle s’inscrit dans une action de référence en matière de gestion prospective, dynamique et respectueuse de lʼenvironnement. Dans ce contexte, la Ville de Marseille a, par exemple, réalisé avec ses partenaires, dès 2009, une « Charte de chantier vert durable » visant à développer de nouvelles pratiques d’entretien des espaces verts urbains.
Ainsi, très tôt, Marseille a eu lʼambition dʼimaginer et de créer les espaces verts de la ville méditerranéenne de demain.