Publié le 20 décembre 2013 à 22h38 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
Les 1 300 salariés concernés en France sont soulagés. Après deux jours d’ultimes rebondissements, le tribunal de commerce de Lyon a homologué le projet de reprise du groupe chimique Kem One par l’industriel Alain de Krassny, ce vendredi 20 décembre. Il s’agissait de la seule offre sur la table après le retrait, jeudi, de la candidature de l’autre repreneur potentiel, le fonds d’investissement américain OpenGate. Cependant, OpenGate sera associé à Alain de Krassny au capital et dans la gestion du groupe chimique. Une liquidation du groupe spécialisé dans le PVC aurait non seulement privé d’emploi les 1 300 salariés de Kem One concernés par le redressement judiciaire, mais « aurait eu un effet domino sur 10 000 emplois dans la filière pétrochimique jusqu’à 25 000 » selon les syndicats.