Publié le 23 décembre 2013 à 20h44 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
Dans un communiqué la ville de Marseille annonce : « La SNCM, qui représente 2 600 emplois directs, 4 000 en y intégrant ses sous-traitants, constitue l’un des éléments essentiel du développement du port de Marseille. Capitale euro-méditerranéenne, Marseille a un intérêt stratégique majeur au maintien d’une compagnie qui desserve, en plus de la Corse, quatre ports de la rive sud de la Méditerranée (Alger, Bejaïa, Oran et Tunis).
La pérennité de la SNCM, de ses emplois et de son périmètre d’activités est d’intérêt public pour l’ensemble de la métropole marseillaise.
La SNCM subie depuis plusieurs mois des attaques sans précédent de la part de la Commission européenne qui, en affirmant que l’offre maritime depuis les ports de Toulon ou de Nice serait substituable à celle existante depuis le port de Marseille, a infligé des amendes record à cette compagnie maritime qui mettent aujourd’hui en cause sa survie même.
Au regard de l’importance de la SNCM sur l’activité portuaire, et notamment de son caractère stratégique dans ses relations avec la Corse et le Maghreb, la Ville de Marseille demande aux actionnaires de la SNCM de l’autoriser à entrer au Conseil de surveillance comme administrateur indépendant, comme la loi les y autorise.
Cette possibilité est désormais ouverte par la loi n°2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie et impliquerait une modification des statuts de la SNCM en Assemblée Générale.
La Ville de Marseille lance enfin un appel à l’ensemble des autres collectivités et acteurs publics locaux de la métropole afin de créer une structure chargée de la défense de l’activité de transport maritime de passagers depuis et vers le port de Marseille, qui serait chargée de contrer les attaques qu’elle subit, de soutenir l’emploi et de pérenniser la SNCM et l’ensemble de ses lignes maritimes. »