Publié le 26 décembre 2013 à 22h00 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h44
Le ministère du Redressement productif a annoncé ce jeudi soir avoir obtenu un sursis de trois mois pour « préserver les chances » d’une reprise du fabricant de semi-conducteurs LFoundry, placé quelques heures plus tôt en liquidation judiciaire. Le ministère a indiqué dans un communiqué avoir « sollicité le Procureur de la République pour obtenir du Tribunal de commerce le maintien de l’outil productif dans son état actuel pendant un temps limité » afin de « préserver les chances du site industriel« , le temps d’évaluer la crédibilité d’une offre de reprise. « Ce délai de 3 mois devra être mis à profit pour confirmer la manifestation d’intérêt présentée le 19 décembre dernier en séance au Tribunal« . Il « devra être employé à confirmer la crédibilité de cette solution de reprise« , poursuit le ministère, en insistant sur le fait que « ce n’est qu’à cette condition qu’une issue positive pourra éventuellement être trouvée« .
La société LFoundry, qui emploie 613 personnes à Rousset, près d’Aix-en-Provence, avait été placée en redressement judiciaire fin juin pour une période de six mois.
Ce jeudi après-midi, le tribunal a prononcé la liquidation judiciaire « sans maintien d’activité« . Cette situation rendait difficile l’arrivée d’un repreneur car il n’y a de fait plus d’activité à reprendre. Les licenciements devaient être prononcés rapidement.
La société avait été rachetée en 2010 au groupe américain Atmel par l’entreprise allemande LFoundry pour un euro symbolique.