Publié le 27 février 2014 à 18h08 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h43
Jean-Marc Coppola, tête de liste de « Marseille à gauche » soutient les intermittents du spectacle. Il indique dans un communiqué: « Monsieur Gattaz ne chôme pas ! Chaque jour, il fait une proposition pour casser la protection sociale et les droits des salarié(e)s. Aujourd’hui, ce sont les intermittents du spectacle, « coupables » de mettre en péril l’Unedic. Les artistes et techniciens du spectacle sont les nouveaux «privilégiés » à qui le Medef tient à rappeler que leurs droits à indemnisation en tant de crise «ne peuvent être aveugles à la conjoncture économique». Il faudrait donc raboter ces droits. Les entreprises françaises cotées en bourse qui ont versé 36.8 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2013 ne sont-elles pas «aveugles à la conjoncture» pour M. Gattaz ? Les travailleurs de la culture ne sont ni des profiteurs ni des fainéants. Ils sont les hommes et les femmes qui nous illuminent, nous font vibrer, nous élèvent et nous émancipent. Leur régime d’assurance chômage est légitime. Le comité de suivi du régime des intermittents regroupant parlementaires, syndicats et organisations professionnelles ont fait des propositions en ce sens. Propositions soutenues en leur temps par tous les députés socialistes dont un certain… François Hollande. La lutte des intermittents n’est pas que la leur, c’est celle de tous les salariés face à un patronat dont la visée constante est l’augmentation de la précarité du travail et la réduction des garanties des salariés. Et face à un gouvernement « aveugle » aux aspirations légitimes du monde du travail. »