Publié le 1 avril 2014 à 20h21 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h42
A l’annonce de la nomination de Manuel Valls en tant que premier ministre, Pierre Dharréville , secrétaire départemental du PCF 13 et membre du Comité exécutif national du PCF de déclarer :
« Ce n’est pas une blague de 1er avril, le Président de la République l’a annoncé : il maintient le cap. C’est à nouveau la marque d’un mépris destructeur pour l’intelligence et la souveraineté populaires. Compte tenu de ses convictions assumées, la nomination de Manuel Valls tourne le dos aux attentes de gauche et annonce une amplification de la politique libérale et austéritaire du gouvernement. Ainsi, François Hollande fait le choix de céder à la droite qui se mobilise plutôt que d’entendre le mécontentement populaire et d’ouvrir une perspective de progrès sociaux et démocratiques. La débâcle, c’est pourtant ce qui se passe lorsque la gauche ne fait pas son travail. Personne n’attend un changement de casting, mais beaucoup attendent un changement de politique. C’est urgent. La souffrance sociale est immense, et ce n’est pas en continuant de faire du Medef son partenaire privilégié, après avoir fustigé l’ennemi de la finance pendant la campagne électorale, que le gouvernement y changera quoi que ce soit. Nous serons dans la rue le 12 avril prochain avec toutes les énergies disponibles pour remettre la transformation sociale à l’ordre du jour, en commençant par réclamer la fin de ce pacte de responsabilité insupportable, le refus des cinquante milliards de diète publique ou encore l’arrêt du processus de destruction démocratique engagé avec une remise à plat des réformes des collectivités locales. Dans notre département, tous les dossiers sont encore sur la table depuis 22 mois : SNCM, Fralib, EON, LFoundry… Nous voulons ensemble réinventer une politique populaire conçue pour répondre aux besoins et promouvoir l’humain ».