Publié le 1 avril 2014 à 19h00 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h42
Jean-Marc Coppola , vice-président Front de gauche de la Région Paca et conseiller municipal de Marseille de réagir dans un communiqué : « Nommer Manuel Valls premier ministre ? C’est le pire signal que le Président de la République pouvait donner. Son « Je vous ai compris ! », c’est à la droite qu’il l’adresse. Pour les millions d’abstentionnistes déboussolés par la politique du gouvernement comme pour les millions d’électeurs qui ont cru au changement en 2012, c’est toujours plus de mépris. C’est la double peine. Le Parti socialiste s’enfonce dans la logique de casting. Autant que le principe des primaires, un remaniement de façade ne fait pas un changement de politique. Or, c’est la seule chose que demandent les Français. Les convictions assumées de Manuel Valls tournent le dos aux attentes populaires. Le mécontentement risque de s’amplifier comme la débâcle dans les scrutins à venir pour le gouvernement. Je me demande ce que François Hollande cherche. Peut-être à affronter Marine Le Pen au second tour en 2017 ? C’est un calcul dangereux à l’heure où les digues de la République sautent ici ou là. Après ces municipales où le Parti communiste et le Front de gauche résistent mieux que le PS, nous allons poursuivre le rassemblement de tous ceux et celles qui veulent faire grandir l’alternative à gauche. Il va nous falloir construire des mobilisations populaires à commencer par le 12 avril où nous serons dans la rue avec de nombreuses organisations de la gauche sociale et citoyenne. Seule une intervention citoyenne infléchira la crise de la politique et obtiendra une politique de justice sociale et d’émancipation humaine ».