Publié le 25 juin 2014 à 20h08 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h41
Parce que depuis des années les attentes des citoyens sont très fortes, rendre la ville plus propre « est une priorité majeure » pour le Président de MPM Guy Teissier. Lors de son discours d’investiture, il a indiqué qu’il souhaitait qu’une délibération définissant les grands principes applicables en matière de collecte et de propreté soit votée cet été.
Dès son arrivée à la tête de la Communauté urbaine, le Président a fait engager une série de concertations avec les acteurs directement concernés afin de relever ce défi. Il a ainsi rencontré toutes les organisations syndicales de MPM pour leur dire la nécessité d’une mobilisation collective et sa détermination à faire aboutir les évolutions indispensables au niveau de l’organisation et du fonctionnement interne. Les maires de secteurs de Marseille, élus de proximité représentant les habitants, ont également été consultés pour nourrir les échanges. Avec eux, il a évoqué les conditions dans lesquelles ils pourraient jouer demain un rôle plus important dans la définition et la supervision du dispositif de propreté sur leur territoire.
Cette phase de concertation est essentielle «car, si la communauté urbaine a un rôle prépondérant à jouer en tant qu’animateur et en tant qu’opérateur, tous les acteurs devront s’engager pour que les choses changent vraiment.
C’est le sens du contrat local de propreté actuellement en cours de préparation et qui, conformément au calendrier annoncé, sera présenté pour approbation au Conseil de communauté le 18 juillet prochain».
Une fois le principe entériné par vote, pourra s’engager la phase de contractualisation proprement dite. Le Président prendra contact avec l’ensemble des acteurs concernés (commerçants, restaurateurs, associations…) pour demander à chacun de prendre des engagements précis, susceptibles de faire évoluer les comportements.
Enfin, pour s’assurer du respect des engagements pris et de l’impact des mesures, «le contrôle des résultats s’avère primordial». C’est pourquoi le contrat local de propreté prévoira un suivi régulier avec les agents de collecte et du nettoiement, les élus de secteurs et la conseillère déléguée à la propreté Monique Cordier, et ce dans la plus grande transparence vis-à-vis de l’opinion publique.
«Rendre plus performant le dispositif de collecte et de propreté pour améliorer la qualité du service rendu est une nécessité, et tout sera mis en œuvre pour y parvenir. Mais les résultats obtenus seront d’autant plus perceptibles que les efforts seront partagés, dans le cadre d’une démarche d’amélioration globale où chaque administré devient acteur de la propreté », souligne Guy Teissier.