Publié le 4 août 2014 à 9h24 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h39
Le président du Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini de réagir à l’annonce du décès de Christian Frémont. «Est-il utile sur un blog, d’accumuler les mots et les formules pour rendre hommage à ceux que la maladie emporte avec brutalité, sans ménagement? Je veux, ici, très simplement, dire ma peine et mon admiration pour ce que l’on appelle un « grand préfet ».
Christian Frémont, était de cette race là. Préfet des Bouches-du-Rhône, préfet de région de 2003 à 2007 vient de nous quitter. Trop tôt, trop vite.
Durant les quatre années passées à Marseille, place Félix Baret, il a accompli avec rigueur et efficacité sa mission de serviteur de l’État avec un courage et une abnégation qui appelaient l’estime et la considération de tous.
Attentif aux préoccupations des habitants du département, il n’a pas reculé face aux efforts que demandaient certains dossiers épineux, difficiles. Il a su, avec l’application qui est la marque des grands préfets, dégager les solutions favorisant des avancées positives, sans jamais oublier qu’il était au service du bien public.
Nous n’avions pas nécessairement les mêmes approches, les mêmes idées, les mêmes engagements. Mais, tout cela ne pesait guère face à la nécessité de dégager des solutions positives, permettant d’ouvrir des perspectives pour Marseille et les Bouches-du-Rhône, dans le respect des intérêts de chacun.
Je veux face à la douleur d’une disparition cruelle, m’associer à la douleur de sa femme et de tous ses proches et leur présenter mes plus sincères condoléances».