Publié le 18 septembre 2014 à 22h49 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h39
Le 8 septembre 2014, le Conseil d’administration du Parc national des Calanques a rendu un avis favorable à la poursuite de rejets d’effluents en cœur de parc marin par l’usine d’alumine d’ALTEO Gardanne après décembre 2015.
La ministre de l’Écologie a pris position pour réétudier l’ensemble du dossier, avant de délivrer toute nouvelle autorisation de rejets.
Les conseiller-e-s régionaux EELV/Poc ont demandé à Michel Vauzelle, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, de faire avancer un point clé du futur arrêté : l’expertise indépendante pour tester l’impact des rejets en mer en milieu réel.
Ils demandent à la Région d’initier au plus vite une table ronde avec les parties prenantes, pour discuter des modalités et du financement de cette expertise indépendante, à réaliser avant toute autorisation de l’État.
« Nous nous adressons à vous, Monsieur le Président, pour faire avancer un point clé du futur arrêté encadrant les rejets : l’expertise indépendante pour tester l’impact des rejets en mer de l’usine d’alumine en milieu réel tels qu’attendus à compter du 1er janvier 2016, comme base scientifique fondant l’avis de l’État.
Dans un premier temps, et très rapidement, la Région doit proposer d’initier et coordonner un tour de table qui réunirait les différents acteurs, parties prenantes dans la question des rejets prévus après décembre 2015 : industriel ALTEO Gardanne, Parc national des Calanques, État, Région, experts scientifiques, associations…
Ce tour de table devra porter sur le contenu et le financement de l’expertise indépendante qui sera à réaliser dans les plus brefs délais.
L’objet de cette expertise s’inscrirait dans la continuité de l’Avis de l’Autorité Environnementale du 1er août 2014 : « (…) si dans la littérature les hydrotalcites sont décrits comme stables en mer, cette stabilité restera à démontrer in situ par des études complémentaires ainsi que leur composition (capacité de piégeage) et le cas échéant les effets sur le milieu dont les substrats durs profonds de ces composés ».
Notre proposition s’appuie sur la compétence du Conseil régional du « Plan de Gestion des Déchets Dangereux ».