Publié le 7 décembre 2014 à 23h14 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h36
La FSU dans un communiqué de souligner: «Au niveau national, à l’issue des élections professionnelles (27 novembre – 4 décembre 2014), les personnels ont une nouvelle fois désigné la FSU comme première force de l’Éducation Nationale avec 35,5 % des voix (la 2e organisation, l’UNSA, et la 3eme, FO, réalisant respectivement 21,89 % et 13,58%). Mais la FSU constate une baisse de 5 points lors de ces élections aux comités techniques (elle obtient 6 sièges sur 15 au comité technique ministériel, contre 7 lors des élections d’octobre 2011). Dans les Bouches du Rhône, la FSU reste aussi la 1ère organisation syndicale de l’Éducation, mais accuse une baisse de 10 points (avec 4339 voix, soit 35,23 % et obtient 5 sièges/10 au lieu de 6 au CTSD Comité technique spécial départemental). L’UNSA, 2e organisation dans le département totalise 2229 voix. La FSU13 prend également en compte cette situation. Elle remercie les électeurs qui se sont mobilisés pour la soutenir et continuer à faire d’elle une force incontournable, au niveau local comme au niveau national. Elle analysera ces résultats finement, ainsi que ceux de l’ensemble de la Fonction publique lorsqu’ils seront connus, notamment pour distinguer les raisons conjoncturelles et celles plus profondes des votes exprimés. La FSU13 dénonce à nouveau le mode de scrutin, par vote électronique qui depuis 2011, est à l’origine d’une baisse importante de la participation qui est inférieure de plus de 10% aux autres ministères qui votent à l’urne et le même jour. Même si cette participation a un peu augmenté, d’environ 3 points au niveau national (41,73 % de votants) et sur le plan départemental (44,24%), la question reste entière. Les militants des syndicats de la FSU en particulier, ont réalisé des efforts considérables pour préserver, malgré tout, un niveau significatif de participation, garant pour la FSU de la représentativité et de la légitimité des organisations syndicales, et pour aider de nombreux agents à déjouer les obstacles techniques, contenus dans ce vote électronique. Le ministère de l’Éducation nationale ne s’est pas donné les moyens de construire un climat électoral et des conditions de vote propres à mobiliser l’ensemble des personnels et nombre de nos collègues n’ont pu aller jusqu’au bout de la démarche de vote (1/3 des électeurs ayant créé leur « espace » n’ont pu s’exprimer). Ce résultat reste très loin des élections professionnelles antérieures, organisées à l’urne et sur un seul jour (71% de participation en 2008).
Dans un contexte économique et social difficile et dans un contexte politique dominé par des politiques d’austérité désastreuses et par la régression de l’expression des valeurs de solidarité et de partage, la FSU, au niveau départemental comme au niveau national s’inscrit dans un syndicalisme de propositions, de lutte et de transformation sociale. Elle continuera à pratiquer un syndicalisme de terrain au contact avec les personnels. Elle cherchera, au quotidien et à travers les instances représentatives, à les défendre, à exprimer au mieux la synthèse de leurs attentes et à les rassembler.
La FSU considère que ces derniers résultats électoraux dans l’Éducation, lui donnent la responsabilité de ne céder ni au choix de l’accompagnement des politiques menées par le ministère et son administration, ni à la tentation corporatiste du repli sur soi, encore moins à l’adhésion aux idées réactionnaires basées sur l’exclusion. La FSU13, continuera de donner la priorité à la recherche de l’unité syndicale et du rapprochement des points de vue face aux attaques dont sont victimes les personnels de l’Éducation, pour l’amélioration des rémunérations et conditions de travail des personnels, pour le respect des métiers de l’éducation, pour la promotion d’une école de la réussite pour tous.