Publié le 26 janvier 2015 à 18h15 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h36
Lors de la dernière réunion organisée à la Préfecture de Région, vendredi 23 janvier, Jean-Noël Guérini a regretté «que le mandat de négociation du gouvernement arrive bien tardivement». Et d’indiquer dans un communiqué: «Le cadrage de ce mandat a malheureusement permis de constater que les financements prévus seraient hélas bien inférieurs aux estimations minimales des besoins dûment constatés pour des secteurs stratégiques dans les Bouches-du-Rhône. Jusqu’à présent, le Conseil général, premier investisseur du grand sud-est, a toujours répondu présent et tenu ses engagements, malgré l’absence de concertation et d’information sur l’avancée des dossiers pilotés par la région Provence-Alpes Côte d’Azur. Aujourd’hui, espérer pallier l’insuffisance des moyens mobilisés par l’État au travers d’un effort accru des collectivités n’est pas acceptable, dans un contexte où les projets de réforme institutionnelle vont supprimer la clause de compétence générale pour les Départements. Dans ce contexte incertain, un élu responsable, respectueux des deniers publics et soucieux de la qualité du service public, se doit d’imposer une hiérarchisation et une priorisation des interventions encore à venir.
Pour cela un minimum de visibilité et de maîtrise de ces projets est nécessaire.
J’ai néanmoins clairement indiqué que nous étions disposés, comme nous l’avons toujours fait, à donner un avis technique sur les projets proposés et à en accompagner certains, sous réserve que les conditions rappelées ci-dessous soient remplies. Pour ne citer que deux exemples, je rappelle que le Conseil général a délibéré le 19 décembre 2014 pour soutenir à hauteur de 16, 4 millions d’euros des projets stratégiques du Grand Port Maritime de Marseille. Un travail est engagé avec le président Yvon Berland de l’Université d’Aix-Marseille. L’objectif est de mettre en place un partenariat à hauteur de 25 millions d’euros au bénéfice de l’Université et des opérateurs de recherche. Les cris d’orfraie de Michel Vauzelle, qui a fait plusieurs fois le tour du monde depuis 1998 et bien peu rendu compte de l’application des précédents contrats de plan, n’impressionnent personne. Chacun connait son opinion et son mépris pour les Départements. Permettez-moi de douter des jugements et des leçons de morale d’un président qui a annoncé qu’il allait expédier les affaires courantes jusqu’au mois de décembre. Pour moi, comme pour la majorité départementale qui gère rigoureusement et efficacement le Conseil général, la priorité des priorités, aujourd’hui, c’est l’avenir de nos concitoyens et la concrétisation de vrais projets, indispensables au développement et au rayonnement sont au centre du débat.
Cette responsabilité, nous l’assumons et nous l’assumerons, dans le respect des textes et de celles et de ceux qui nous ont accordé leur confiance.»