Publié le 28 janvier 2015 à 0h34 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h35
Dans un communiqué EELV Paca considère: La victoire de Syriza en Grèce est une bonne nouvelle pour le peuple grec… mais aussi pour l’Europe, car elle peut réorienter les politiques économiques actuellement menées sous le dogme du libéralisme et de l’austérité budgétaire.
En France, cette victoire peut montrer une nouvelle voie à suivre pour les mouvements de gauche actuels, tout comme la montée de Podemos en Espagne.
Cependant, nous sommes encore loin d’une telle dynamique. Celle-ci ne saurait se résumer à l’addition des scores actuels du Front de Gauche et d’EELV, même si l’alliance de nos deux partis peut constituer une étape, qui sera expérimentée dans certains cantons aux prochaines élections départementales.
Mais il faut aller plus loin. Ces mouvements progressistes et démocratiques du Sud de l’Europe dépassent le vieux clivage réforme/révolution qui ont structuré la gauche du XXe siècle. Ils sont nés du décalage ressenti entre les aspirations de la population et les décisions des élites. Ici, en France, un mouvement de ce type pourrait naître du sentiment ressenti d’une impuissance du pouvoir politique à changer les choses. Nous devons construire un mouvement horizontal qui saurait articuler les revendications des mouvements sociaux, citoyens, écologistes, avec la représentation politique issue du suffrage universel. C’est dans ce sens, et bien au-delà d’une coalition de partis en place, que nous devons lancer un mouvement sur une plateforme de propositions, un projet, mais surtout une relation nouvelle aux citoyen-ne-s.»