Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique, a clôturé la convention annuelle du pôle de compétitivité Systematic Paris-Région, qui s’est tenue le 17 juin à Montrouge. Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, avait ouvert la convention le matin même, en replaçant l’action des pôles dans sa politique de redressement productif et dans la stratégie des filières.
Devant près de 500 participants à la convention (membres du pôle et partenaires), Fleur Pellerin a rappelé « le rôle majeur des écosystèmes dans la dynamique de l’innovation », puis a salué « l’efficacité du pôle de compétitivité Systematic », spécialisé dans les technologies numériques.
Elle est revenue sur les enjeux de la phase 3 des pôles de compétitivité, avec « la priorité donnée à l’innovation et à la mise sur le marché de produits et de services issus des projets collaboratifs de R&D entre entreprises et laboratoires de la recherche publique ». Pour autant, elle a également souligné le rôle essentiel de la recherche, « carburant de l’innovation », et a salué « l’action de la recherche publique », qui « justifie la plus grande place du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans la gouvernance des pôles ».
Enfin, Fleur Pellerin a développé, dans le cadre de la préparation du plan innovation dont la coordination lui a été demandée par le Premier ministre pour mi-juillet, la notion de « choc d’innovation ». « La question n’est plus de savoir s’il faut ou non innover : l’enjeu, c’est de décider comment nous voulons innover… L’innovation sort du domaine des experts et rentre dans le registre du choix de société… C’est pourquoi il ne suffit pas de vouloir « plus » d’innovation. Ce que nous devons créer, c’est un choc d’innovation ! », souligne la ministre déléguée.