Publié le 9 février 2015 à 19h57 - Dernière mise à jour le 27 octobre 2022 à 18h37
Plusieurs centaines de voitures d’auto-écoles ont mené une opération escargot, ce lundi matin, dans le centre de Marseille afin de contester la réforme du permis de conduire, en cours d’examen au Parlement.
Le centre-ville de Marseille a été investi par plusieurs centaines de véhicules d’auto-écoles avec en ligne de mire, l’adoption, lors de la première lecture à l’Assemblée nationale, de certaines dispositions relatives à leur profession, dans le projet de loi pour la croissance et l’activité, dit « Macron ». Ils déplorent que ce texte «ne respecte pas la concertation». Les responsables d’auto-écoles déplorent notamment que le projet de loi ne prévoit plus un nombre d’heures de conduite minimum, sauf pour la conduite accompagnée, craignant ainsi un manque à gagner. Ils regrettent qu’il soit désormais possible pour un candidat de faire évaluer son niveau à distance et non plus dans l’auto-école, avant de signer un contrat. Il s’agit, selon eux, d’une concession faite aux auto-écoles voulant travailler exclusivement en ligne. Ils constatent également que le passage du code pourra être organisé dans les lycées, sans que rien ne soit précisé sur les moyens qui seront mis en œuvre. Et s’il s’agit de baisser le coût du permis, ils réclament une réduction de la TVA sur la formation qui est de 20%. P.M.-C.