Publié le 11 février 2015 à 21h34 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h35
Le groupe socialiste indique dans un communiqué qu’il était représenté par Annie Lévy-Mozziconacci ce 11 février au matin aux côtés des parents d’élèves de l’école maternelle du Rouet qui manifestaient contre la dégradation continue des conditions d’accueil de leurs enfants: «Classes surchargées, sous-effectif du personnel communal (ATSEM), grèves à répétition…autant de problèmes qui se posent depuis la rentrée scolaire et qui ne trouvent aucun début de solution. Cette situation s’explique, entre autres, par le retard de la construction d’un nouveau groupe scolaire voté… en 2002» «En attendant cette nouvelle construction, les parents d’élèves constatent, poursuit-il, que la mairie est sourde à toutes leurs demandes, entre autres le recrutement d’une ou deux ATSEM permettant un meilleur encadrement des enfants.» Soulignant : « La colère exprimée aujourd’hui par les parents du Rouet est le reflet du mécontentement général des Marseillais vis à vis de la politique scolaire lamentable de la municipalité actuelle : pénurie de personnel, crédits en baisse continue, personnel démotivé, grèves à répétition, état scandaleux de nombreuses écoles, mauvaise organisation des temps d’activités périscolaires … L’école publique est gravement malade à Marseille alors qu’elle devrait être le pilier de l’insertion des jeunes, du « vivre ensemble » et de la lutte contre les inégalités qui minent notre ville. La municipalité de Jean-Claude Gaudin, qui s’apprête en plus à rendre les activités périscolaires payantes, porte une lourde responsabilité dans cet état de fait qui ne fait qu’aggraver le malaise social dans notre ville».