Publié le 12 mai 2015 à 18h09 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h31
Le PV papier vit ses derniers moments, avec l’arrivée du «PV électronique». Il s’effectue avec un appareil de la taille d’un smartphone. L’agent relève la marque, l’immatriculation du véhicule, la nature de l’infraction… L’appareil peut même prendre des photos, en cas de risque de litige. Pourquoi ce changement ? La volonté de l’État est de «simplifier et sécuriser la chaîne contraventionnelle»: en clair, ce système évite les ratures, les confusions de lettres ou de chiffres, la gestion des carnets à souche, les manipulations de papiers. Désormais, quand l’agent rentre au poste, il transfère toutes les données de son appareil par informatique, et de façon sécurisée, au centre national de traitement de Rennes. Dans les quelques jours, comme cela se pratique avec les radars, l’automobiliste reçoit un avis à son domicile. A Aix, les agents dressant un PV électronique laisseront quand même, sur le pare-brise de la voiture, un petit imprimé expliquant au contrevenant qu’il a été verbalisé.