Publié le 1 juillet 2015 à 0h53 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h30
Dans un communiqué Jean-Marc Coppola, conseiller municipal (PCF – FdG) de revenir sur le conseil municipal de Marseille qui s’est déroulé ce lundi 29 juin. «Jean-Claude Gaudin s’est ému des derniers attentats survenus à Saint-Quentin-Fallavier et en Tunisie, et a rappelé celui survenu lors d’une séance du Conseil municipal de Nanterre, pour proposer d’installer un portique de détection à l’entrée de l’hémicycle de la mairie. Pourquoi pas ? L’occasion pour l’élu FN Stéphane Ravier de distiller toute sa haine, en stigmatisant des familles en grande difficulté des quartiers populaires et en qualifiant des jeunes de la Savine de « barbares ». J’ai condamné ces propos d’une violence inouïe et que les portiques n’empêcheront pas. Des mots et des paroles pour attiser les divisions. De tels propos prononcés par un élu censé donner l’exemple sont graves et méritent d’être condamnés. Je regrette que la majorité municipale se soit tue. Ce silence, pour ne pas dire cette caution de la droite, participe de la banalisation d’idées qui souillent les valeurs de la République, parmi laquelle la fraternité. En cette année de commémoration des génocides, arménien, juif et tsigane, rwandais, comment ne pas se souvenir que l’escalade de la violence jusqu’à la barbarie, a commencé par l’acceptation et la banalisation ? Aussi il ne suffit pas d’armer la police municipale, de créer des brigades de nuit en se substituant à l’État qui ferme les commissariats, pour se donner bonne conscience et faire croire que la sécurité de nos concitoyens est assurée. Outre que ces choix (police municipale armée et vidéoprotection privée) se font sur le dos des impôts injustes de la ville, la même attention n’est pas portée aux écoles alors qu’il s’agit de nos enfants, des conditions de leur éducation et surtout de la principale compétence de la municipalité. Où est l’égalité lorsque qu’une municipalité creuse par ses choix de telles fractures. Ainsi de « Républicains », ils n’ont bien que le nom. »