Publié le 7 juillet 2015 à 23h41 - Dernière mise à jour le 1 décembre 2022 à 15h30
Jean-Marc Coppola, le porte-parole régional des communistes réagit aux propos d’Emmanuel Macron, le ministre de l’économie, dans un journal régional. Il avançait : «Le FN est une forme de Syriza à la française d’extrême droite. (…) Ils sont le même symptôme d’un même mal ». Pour le responsable communiste : «Avec ces propos recueillis par un quotidien régional, Emmanuel Macron vient de franchir la ligne de la respectabilité. En plus d’insulter une nouvelle fois le peuple grec, un responsable politique français tente de salir le combat exemplaire pour la démocratie mené par le gouvernement d’Alexis Tsipras. Il faut dire qu’il y a un fossé entre la troïka Macron- Valls-Hollande et Syriza quant à la pratique de la démocratie. Le 49.3 pour les uns, le référendum pour les autres. Mais il y a surtout de la malhonnêteté intellectuelle à tromper à ce point les Français sur les objectifs de l’extrême droite et de la gauche alternative. Le ministre de l’Economie vient de cracher sur l’esprit de la Résistance, sur les progressistes et toutes celles et tous ceux qui se mobilisent pour défricher de nouveaux chemins vers une Europe solidaire et prospère. Nous savons bien que l’ignorance engendre la peur. Monsieur Macron ignore à ce point le peuple qu’il en a peur. Le Parti communiste français, dans le Front de gauche, soutient Syriza, le peuple grec et son gouvernement. Non seulement parce qu’ils luttent pour sortir leur pays de la catastrophe sociale et humanitaire dans laquelle les rapaces de la finance de la trempe de M. Macron les ont plongés. Mais aussi parce que la politique menée en Grèce est la plus efficace pour éteindre la flamme brune que la politique antisociale de M. Macron ne fait au contraire qu’attiser. Je regrette enfin que la visite de M. Macron à Marseille sous la houlette de la tête de liste socialiste aux élections régionales lui ait inspiré des mensonges aussi éhontés ».